CHAQUE NATION crée son exception en matière de rock'n'roll. L'Italie a généré Adriano Celentano, adoré pour toujours pour 24 mile baci, le Brésil adule encore son play-boy des années twist Roberto Carlos et l'Angleterre Cliff Richard.
Si les « 24 000 baisers » d'Adriano Celentano ont traversé les frontières, aucune chanson de Johnny Hallyday n'a connu le succès international. C'est normal en France : Michel Sardou, Jean-Jacques Goldman ou Francis Cabrel, les plus grands vendeurs français, demeurent inconnus à l'étranger. Les efforts de lancement de notre rocker en chef sur le marché anglo-saxon (avec l'album Rough Town, en anglais, paru en 1994) ont connu à peu près autant de succès que ceux déployés par l'industrie du disque espagnole pour positionner Luis Miguel sur le marché français.